Liberté à nouveau ..

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La jeune jument pie était arrivé sur le domaine de TPH il devait y avoir de ça pas plus d'un jour. Elle avait perdu gout à tout et ne savait même plus pourquoi elle était un jour arrivée sur cette terre. Cette terre qu'elle avait quittée pour arrivée dans un monde complètement différent. Un monde de souffrance et de douleur au quelle la jument n'aurait jamais voulu participer. Un monde qu'elle n'aurait jamais voulu connaître n'y même pensé.
C'est alors qu'aujourd'hui, il y avait de ça une heure la jument avait bousculé un jeune cavalier et sans même réfléchir avait quitté l'écurie au galop. Un si beau galop, un galop quel n'espérait même plus depuis tout ce temps enfermé sur deux mètre carré. Mais la voilà, comme dans un rêve galopant à nouveau en liberté comme lors de ses deux premières années. Un bonheur au quel la jument ne pouvait même plus croire, se croyant dans un rêve, un rêve si beau qu'il paraissait inimaginable.
Et non, la jument en chair et en os galopait bien vers la liberté, sans bride, sans cavalier, elle toute seule, de nouveau chef de ses envies, de ses désirs...
Elle arriva alors dans une immense clairière vide, d'on seul quelques oiseaux y avait entreprit de construire leur nid dans les quelques arbres au loin. Aucun autre être vivant n'était en vu mais la jument ce décida de chercher les autres de son espèce plus tard. Elle regarda alors l'herbe autour d'elle, cette herbe verte qu'elle n'avait plus revu, qu'elle n'avait plus pu foulée depuis bien longtemps, depuis trop longtemps... La jument hocha alors la tête ne savant pas par quoi commencer. Se rouler dans ce tapis vert ou y plonger le bout du nez pour y goûter à nouveau ? La jument opta pour la première solution et s'y roula joyeusement. Elle se redressa quelques minutes après et jeta un coup d'œil autour d'elle. Apparemment personne ne l'avait suivie de toute façon elle n'aurait permis à personne de lui reprendre sa liberté, sa vie dans laquelle elle venait de replonger...

Elle lança ensuite un brusque hennissement après quoi elle repartit au galop en ligne droite. Les oreilles pointées en avant dans un bonheur absolu. La jument pie secoua joyeusement son encolure et y fit voler gracieusement sa robe qui était devenu beaucoup plus soyeuse ses dernières minutes. L'instinct sauvage de la petite jument qui ne l'avait jamais quitté et qui avait été enfermé sans choix, sans moyen de se rebellé reprenait le dessus doucement. Ne se laissant plus que guidé par le vent, ce vent de liberté qui soufflait à présent à nouveaux entre ses oreilles...

[Je peux ?]

Summer galopais fouguesement en ces terres. Cette plaine immense, qui maintenant avait revêtue son manteau blanc. C'était si beau, si réel qu'il ne put s'empêcher de rouler dans ce blanc. Il se laissa tomber par terre, la neige l'amortissant et il se roula joyeusement dedans. Il y roula vivement son encolure puis, il eut froid très froid ! Il se releva vite et baissa son encolure vers cette matière froide, blanche et qui fesait un bruit de froissement a chaque fois qu'on marchait dessus. Il sentit la neige et des flocons tombèrent du ciel a cette instant. Il s'ébroua et partit sur un triple galop plus que fougueux. A vrai dire, il s'amusait bien ! Pour une fois ... Puis, dans ce paysage toujours identique, il pouvait remarquer en un coup d'oeil, tel la performance d'un aigle, la moindre erreur dans le tableau. C'est une expression bien sur mais bien vite il vit une tache marron et blanche. Elle se confondait a moitié avec la neige. Il s'arreta, souffla fort, essayant de distinguer son odeur. Il leva haute et droites ses deux oreilles aux travers desquelles sifflaient une brise légère. Son encolure commencait a s'emplire de blanc, sa queue aussi, et peu a peu remplissait sa robe. Il remarqua qu'elle avait la même robe que lui. Ce n'était pas grand chose, mais ca lui fesait chaud, a l'intérieur, se dire qu'a cet instant il n'était pas seul. Alors il commenca a marcher, doucement, puis il trotta. Légèrement, avec force. Il fouettait la matière avec ses sabots noirs, laissant sa trace a tout jamais, ou presque. Il s'arreta a un kilomètre d'elle. Il la laisserait venir jusqu'a lui. Il était dominant, et puis, si elle ne voulait pas le voir. Après tout, il lui laissait le choix.

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[ Oui bien sûre ! ]

La petite jument pie était joyeusement repartie au galop, enchainant quelques ruades par moment quand un léger vent lui amena une autre odeur. D'abord bref, elle n'en fit pas attention et dans un dernier coup allongea ses foulées avant de ralentir et de repasser au pas. Le paysage était blanc et désert. Rien n'y personne n'étaient en vue et la jument y appréhendais un peu. Toute seule sur des terres inconnues en étant légèrement affaiblie ? Beaucoup de chevaux aurait dramatisé mais elle, elle faisait avec. De toute façon que faire d'autre ?
C'est alors que l'odeur étrangère se refit sentir un peu mieux et la jument redressa son encolure avant de dresser ses oreilles dans la direction. Rien n'était encore visible et la jument décida alors de s'approcher. Le vent sifflait tranquillement entre ses oreilles et par moment ses sabots disparaissait sous se duvet blanc, légèrement embêtant à cause de sa petite taille.
En avançant sur quelques mètres elle aperçu au loin un autre cheval. A deviner, il était de la même couleur qu'elle et à son odeur il s'avérait être un étalon. La jument s'immobilisa alors et hocha la tête. Lâchant un simple hennissement, ne s'approchant pas plus. Si il veut venir, il peut mais pour le moment, elle préfère ne pas s'approcher...
Elle n'était pas de nature réservé mais, débarquant sur de nouvelle terres et ne connaissant personne ni aucun endroit pour éventuellement se cacher elle ne préférait pas rendre de risques..

Summer regarda attentivement l'arrivante. Il en distinguait un peu plus les détails. Un peu plus claire que lui en sa robe. Elle était fine, élégante. Summer vit alors qu'elle s'arreta. Il dressa vivement les oreilles. Il décida d'y aller, lessant choix a celle-ci, mais maintenant, il y allait. Il n'allait pas rester en ces terres a la contempler. Il avait tellement envie de savoir qui était cette jument. Il huma l'odeur, histoire de reprendre son odeur, puis determiné, il repris sa marche dans le duvet blanc. Sous le poid de ses sabots, la neige crissait et laissait toujours cette trace ronde, de ses sabots qu'il regardait étrangement. Il avait toujours était fasciné par la neige. Cela fesait peut-être des années qu'il la voyait, mais toujours autant ébloui par cette matière blanche. Alors il continua sa marche. Il marchait de l'avant, il avait l'envie, et il y allait. Il arrivait a quelques mètres d'elle, et s'arreta. Il la salua d'un geste bas de tête.
- Bonjour, Summer.
Il lui sourit.

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La jument pie, arrêtée un peu plus loin observait tranquillement l'étalon. Ce dernier était de la même robe qu'elle, peut-être de la même race, bien qu'un peu plus foncé et un peu plus grand. Bah, cela ne changerait rien du tout. Ne s'approchant pas, il décida lui d'avancer. Un léger pas d'on ses sabots s'enfonçait par moment. Décidément, la neige n'était pas très pratique par moment. Surtout pour les petites tailles.
Bref, son regard était posé sur l'étalon paint qui s'approchait tranquillement. S'avançant de quelques pas elle s'arrêta une fois près de lui. N'ayant fait que quelques pas. D'un petit signe de tête il la salua avant de se présenter. Summer. La petite pie acquiesça d'un petit signe de tête. Son nom était aussi en rapport avec des terres plutôt chaudes. Se présentant à son tour d'un petit coup de tête :
" Bonjours, Arizona..."
Bref sa réponse ? Oui elle ne s'attardait jamais trop longtemps sur son passé. Surtout quand on ne le lui demandait pas. Lâchant un petit hennissement elle jeta un coup d'oeil à l'étalon de haut en bas. Élégant !

Summer était toujours au même endroit, il changeait tout de même quelque fois de place ses sabots, évitant ainsi de s'enfoncer en cette matière blanche. Il regardait cette jument pie. Elegante, sobre, il ne savait pas grand chose d'elle, mais elle avait l'air sympathique. Il gratta un peu le sol, de peur de s'enfoncer de trop puis reprit le cours de la conversation.
- C'est un joli prénom. Bienvenue sur POH, je me présente un peu mieu.
Il reprit son air, il avait tellement répété cette phrase qu'il la connaissait par coeur.
- Dominant des terres de POH, j'en ai laissée certaine libre pour pas laisser tout ceux qui viendrait sous mon sort. Si vous avez des questions, je suis la.
Il sourit. Peut-être qu'elle ne voulait pas parler, peut-être avait-elle un méchand fond, un très bon, un naïf. Il ne savait rien d'elle et esperait beaucoup en apprendre sur elle, dumoins l'esssentiel.

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La paint qui venait de lui faire connaître son prénom observait à présent l'étalon devant elle. Il commença d'abord par changer de place à cause de la masse neigeuse et avait ensuite commencé par lui lancé un compliment sur son prénom avant de lui souhaiter la bienvenue sur ces terres. Sans doute devait-il être le dominant vu la manière d'on il agissait. Après une respiration, il ajouta quelques paroles concernant son choix de ses terres avant de lui préciser que pour toute question il serait là. La paint l'observait joyeusement. A première vue il semblait sympathique et tant mieux car des dominants plus que rabat joie et ne faisant que répéter que tout le monde était sous ses ordres était plus qu'embêtant.
- Merci, le votre non plus n'est pas mal !
Redressant un peu son encolure pour finalement la secoué à cause des quelques flocons qui tombait elle repris
- Je n'aurais qu'une chose à demander, pouvons-nous nous tutoyer ?
Et oui, elle n'était pas forcément des plus à l'aise de ce qui était des vous et des formes de politesse. Non pas qu'elle n'était pas sympathique bien au contraire mais le langage familier lui allait bien plus ! Un vent froid parcouru alors le domaine, soulevant la fine crinière de la jument avant que celle-ci ne s'ébroue à nouveaux avant de tressaillir. Plutôt habituée au terres chaudes et sec, cette soudaine arrivée de froid et de neige l'avait pris au dépourvu et son poils et ses réserves de nourritures s'étaient vu alléger. Mais bref, pas de quoi s'inquiétait surtout que l'on s'éloignait du sujet. Arizona attendait simplement la réponse du beau paint pour poursuivre la conversation.

Summer entendit son remerciement, il en fit de même en fesant un bref geste de tête. Il était toujours souriant mais au fond de lui pensait toujours a observer cette nouvelle arrivante. Son caractère, ses manières. Et franchement, il pensait qu'elle était vraiment bien. Il sourit la regardant.
- Merci, j'ai un prénom plutôt exotique pour cette saison ci.
Il rigola un peu, puis suite a sa question il pensa. Se tutoyer ? Mais oui, il ne faut pas se prendre la tête avec des "vous ?", "Ho désolé, je m'en excuse"... Enfin bref, il n'aimait pas trop le soutenue, et même si il était un dominant, il s'abstenait de parler comme ca ! Il n'aimait tout simplement pas ca. Alors il reprit parole.
- Mais bien sur, tu peut me tutoyer. Ce n'est pas parce que je suis dominant que ... enfin voila.
Il souria encore et prit une marche, invitant la jument pie a le suivre si elle le voulait.
- Il fait pas très chaud ses jours-ci !

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La paint qui avait demander si elle pouvait tutoyer le beau paint devant elle attendait tranquillement sa réponse qui ne tarda pas à venir. Summer lui répondit dans le positif. Bien sur qu'elle pouvait le tutoyer. Arizona secoua alors joyeusement son encolure avant de se mettre aux côtés de l'étalon quand ce dernier l'invita à le suivre. Il répondit alors au compliment sur son prénom en racontant que s'était un prénom plutôt exotique pour cette saison. La jument était d'accord avec lui et c'était un peu pareil pour elle. Arizona, le nom du désert. là ou seul le sable est présent, la ou aucune fois cette matière blanche qui collait sous leurs sabots de se déposait. Autant vous dire que cela avait été un grand changement pour la paint. Acquiesçant d'un petit hochement de tête l'étalon repris la parole pour ajouter qu'il ne faisait pas chaud ses jours-ci. La jument n'allait pas le contredire, au contraire, le froid la transperçait de partout mais elle allait s'y habituer. Tournant alors la tête, elle l'observa un moment avant de prendre à son tour la parole.
- Il y a d'autre chevaux dans le coin ou il se trouve tous chez... chez ses maudits humains ?
Humain, un mot qu'elle s'était juré de ne plus ressortir depuis qu'il l'avait ôté de sa terre natale dans le seul but de posé leur fesse sur son dos et de courir dans tout les sens ou bien sur la douceur n'existait pas.. Une cicatrice, une petite cicatrice était d'ailleurs visible sur l'un de ses flancs. Résultat d'une bataille perdue d'avance..

Summer avancait assez rapidement dans la plaine. La paint était a ses côtés, a peu près a la même allure. Il sourit, elle était sympathique et la discution était facile. Il soupira, ces flocons blancs tombaient encore et toujours, fesant de sa vie un renouvellement monotone. Mais heureusement ce n'était que l'hiver, et puis elle s'en irait, un jour. Ses sabots a présent était blanc, pur. Toute sa robe avait une épaisseur de blanc sur les surface accessible de ces étoiles blanches. Il esquissa un rire, il pensait a divers choses et se posait des questions. Il eut alors un gros vide, personne ne parlait, mais il trouva agréable ce calme. Etre dans cet environnement, dans le calme, en bonne compagnie, c'était agréable. Alors il écouta sa question. Combien, beaucoup ? Il savait qu'il y avait Sweet et Fruity, mais il ne savait pas si il y avait plus. Il fut un temps où ses terres étaient remplis, où l'on vivait en harmonie avec la nature. Jusqu'a ce que le centre équestre commence une grande capture, jusqu'à ce que tout les chevaux soient pris, sauf quelque uns, dont Summer. Alors ils vivèrent dans ces terres, mais la joie n'y était plus. Maintenant, Passion se remplit mais les chevaux n'affluent pas. Et Summer, lui, espère beaucoup plus de peuples ... Alors il repris le cour de la conversation et lui répondit. Il s'apercut, avant de répondre que quand elle avait dit "humain", son regard changeait, son ton. Comme si son histoire y était lié ...
- Nous sommes 4 sur ces terres. Fruity Love, ma compagne. Sweet dream, un citoyen de mon peuple. Vous, qui êtes sauvage. Et moi. Comme vous le dites, chez ses maudits humains.
Il leva les yeux au ciel. Il les ferma. Pensant encore a cet épisode si triste. Il voulait lui raconter l'histoire, il fallait qu'elle sache.
- Il y a 2 ans de cela, nous vivions en parfaite harmonie, les chevaux heureux, un peuple nombreux. Quand les humains du centre capturèrent le trois quart du peuple, seul une dizaine survécut. Moi, inclus. Tous moururent de peur ou de faim, moi je restait. Je prit alors la place de mon père, Dominant. Maintenant, certain vienne, et j'espère qu'on repeuplera Passion ...
Il baissa la tête, un peu. La tristesse affluait. Il ne dit plus rien. Il pensait encore a tout cela, les chevaux traitres des humains qui galopaient vers les chevaux avec d'immenses cordes. Ils étaient une vingtaine et prenait deux chevaux chacun ou plus ... Une larme coula délicatement sur son visage. Effectivement, une autre histoire se cache encore sous celle-ci ...

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La paint qui s'était placé aux côtés de Summer le suivait tranquillement quand elle ne perdait pas trop de temps en s'enfonçant par endroit dans cette masse blanche. Le silence s'était installé entre les deux équidés quand la jument posa sa question à la quelle l'étalon y répondit après avoir quelques peu repéré son changement rien qu'au mot humain. Arizona appris alors qu'il y avait quelques autres chevaux, 4 pour être précis d'on une jument. Étant nouvelle elle n'avait croisée personne à part le beau paint à ses côtés, le reste arriverait tranquillement. Summer termina alors sa phrase sur la même expression qu'elle avait récemment utilisé avant de regarder le ciel. La jument l'observa simplement avant qu'il ne commence à lui raconter l'histoire de ces terres. Avant, c'était la parfaite harmonie, l'entente entre les chevaux et hommes jusqu'à que ceux-ci ne décidèrent de les capturer. La paint resta muette un moment, cela s'était exactement passée comme cela pour elle, il y a deux ans maintenant seulement, elle ne leur avait pas échappée..
Une larme coula alors sur la joue de l'étalon. La jument hocha alors la tête et redressa une oreille avant de le pousser gentiment du bout du nez. Elle ne voulait pas le voir triste, surtout pas à cause d'elle et ses maudites questions.
- Je suis désolée, je ne voulais pas ..
Et dire que tout cela était dût à ses humains. Ses maudits humains qui n'avaient rien trouvé de mieux que de chasser les chevaux qui n'avaient rien demander à personne... Détruisant leur vie, leur empêchant leur liberté.. Arizona secoua alors la tête avant de ronflotter tranquillement. A quoi bon se remettre tout ça dans la tête ? L'étalon les avaient évités et elle avait pût s'enfuir après deux ans de calvaire !

Summer continuait son chemin auprès de la jument. La larme qui coulait sur sa jour tomba alors sur le sol neigeux fesant fondre un millième de blanc. Mais plus aucune ne sortit de son oeil, sa fierté reprit le dessus du desespoir et de la tristesse. Mais c'était la vie et il ne pouvait rien y faire. C'était la loi de la nature, c'était le monde qui décidait et sa destinée, il n'en choississait que le chemin, mais pas l'arrivée ...
- Ce n'est pas grave.
Puis il sourit.
- Il est difficile de trouver a manger en cette saison.

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La paint toujours posé aux côtés de l'étalon l'observait tranquillement. Une seule larme coula et sa fierté repris le dessus. Après tout, elle ne connaissait peut être que le minimum de son histoire comme personne ne connaissait la sienne ! Summer lui répondit alors que ce n'était rien avant de lancer qui était dur de trouver de la nourriture en cette période. La jument venait d'arriver et pour le moment cette question ne lui avait pas traversé l'esprit. Commençant d'abord par se familiarisée avec cette matière collante et blanche sous ses pieds. Plutôt habituée au désert et toutes autres terres chaudes, autant dire qu'il y avait eu du changement. Changement un peu brusque que la jument n'avait pas eu le temps d'appréhender. Son poil ne s'était pas épaissi assez et ses réserves de nourriture pour le froid s'était vu très maigre mais la petite pie ne se faisait pas de souci pour ça. Comme souvent d'ailleurs. De plus, pendant deux ans elle avait été contrainte à côtoyer les hommes et ses habitudes sauvages s'était quelques peu vue effacée. Observant le sol un moment, son antérieur s'enfonça alors brusquement. Il devait au moins y avoir 20 centimètres. S'ébrouant ensuite brièvement, Arizona tourna la tête pour observer autour d'elle. Elle n'avait tout simplement aucune idée d'où elle était et d'où ils allaient.
- Je suis d'accord avec toi, mais il y a surement des endroits épargné par la neige .. Ne reste plus qu'à les trouver !

Summer regardait les alentours en soupirant. Cette matière blanche qui, en marchant dessus, fesait enfoncer les sabots dans celle-ci, commencait a l'énerver ! Mais il remarqua au loin, là où la terre semble se finir par un fin trait noir, une marque verte. Il fit alors intrigué, il avanca vers le vert, partit même au galop sans prévenir Arizonna. Ses foulées battaient la matière mais il l'a trouvait plus compact, a force de marcher dessus, surement. Il se retrouva au trot, l'horizon avancait un peu plus loin mais il ne remarquait que ce vert. Il y arriva enfin, et s'arreta progressivement devant. Il tendit son encolure vers le sol, débroussailla de son museau un peu le sol. Il prit entre ses dents quelques brins de vert. Dégustant, machant. Alors un hennissement de joie se retrouva a résonner dans la plaine. De l'herbe ! C'était de l'herbe. La joie que lui procurait ce peu de végétation était immense. L'hiver touchait a sa fin et enfin cette famine s'arreterait. Il se tourna d'un demi-tour vers Arizonna, l'air tout content, gardant sa fierté en ne le montrant pas trop.
- La famine s'arretera prochainement ! L'hiver touche a sa fin.
Il lui sourit.

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La paint qui marchait tranquillement aux côtés de l'étalon sans même savoir ou ils allaient fût légèrement surprise de sa réaction. En effet, ce dernier s'éloigna brusquement au galop, la laissant alors posé la au milieu de la neige. D'un bref hochement de tête elle fit en sorte de rattraper son retard en prenant un gracieux galop. Gracieux... un grand mot pour ce qui devait rester à cause de la neige. S'enfonçant à chaque foulées, elle fût rapidement aux côtés de l'étalon. Le paint s'était retourné en sa direction après avoir arraché les quelques brins d'herbe qui se distinguait de cette masse blanche.
Une fois face à elle il prononça quelques mots qui ne pût que réjouir la jument. La famine allait enfin disparaître ! Observant brièvement les alentours elle lui répondit tranquillement.
- Il était temps ...
S'ébrouant brièvement, Arizona reposa son regard sur l'étalon un peu plus grand que lui. Le regardant quelques instants, elle tourna finalement la tête pour s'éloigner de quelques pas. Ils ne se connaissaient pas du tout et le fait qu'elle l'ai mis dans une situation inconfortable en parlant de son passé ne la rendait pas très fière. Non pas qu'elle commençait à se prendre de pitié pour les autres mais quand même...

Summer regarda le ciel, soupirant. Il esquissa un sourire qui ne donnait pas réellement sa vraie joie. Il était heureux. Cela faisait au moins deux mois qu'il n'avait mangé que cette matière froide et dédaignante. Alors il repris sa chasse a l'herbe, il ne rester qu'un petit centimètre de neige. Summer baissa sa tête, balaya la matière blanche de sa tête et mangeait les brins d'herbes offert par la nouvelle saison. Et pourtant nous étions encore en hiver mais la neige ne reviendrait plus, le printemps arrivait. C'est alors qu'il recu une goutte d'eau sur son nez. Il regarda le ciel, il n'était pas trop couvert de nuages mais le soleil était là. C'était une fine couche de nuage. Et l'eau tombait finement. Il se retourna vers la jument et l'invita a allez sous un arbre si elle ne souhaitait pas se mouiller. Il alla sous un arbre le temps que cette pluie finisse. Elle finit très vite. Et l'on voyait le soleil. Summer s'en alla de l'arbre et regardait vers le haut. En plus d'un bleu magnifique, le ciel lui offrait des couleurs. Bleu, rouge,violette, jaune et j'en passa. C'était magnifique.
- C'est magnifique ...
Dit-il d'un ton serein, ébahi aussi. Puis il regarda le sol, les goutelletes avaient déblayées en partit la neige. Cela offrait alors, a nouveau, la plaine verte d'avant. Il fallait en profiter ! Summer commenca a vrouter après avoir laissé le temps a Arizona de comptempler ce nouveau vert. Puis après quelques bouffées, il la regarda, avec un grand sourire. Il mangeait comme s'il avait très faim, et c'était le cas. Il laissait un silence pour savourer ce moment.

[ Désolé pour le retard ]

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Marchant tranquillement aux côtés de l'étalon pie, le soleil ne tarda pas à se dégager des nuages. Ses doux rayons faisait luire ma robe également tacheté et ils me réchauffais tranquillement. Non pas qu'il faisait froid mais, originaire de l'Arizona, je n'avais pas eu l'habitude des température aussi basse. De plus, avec ma liberté supprimer pendant deux ans je n'avais plus eu besoin de m'acclimater à quoi que ce soit. Sortant de mes pensées, plusieurs gouttes d'eau s'écrasèrent sur le sol avant qu'une fine pluie ne commence. Summer à ses côtés se dirigea aussitôt sous un arbre et m'invita à le suivre ce que je fis sans protester. Il était vrai que la pluie je ne l'appréciait guère car elle ne servait qu'à coller mes crins contre mon encolure et me rendre encore plus maigre que je ne l'était déjà avec l'épaisseur de poils. Heureusement, elle ne tarda pas longtemps et l'arbre avait stoppé la plupart des gouttes d'eau et je ne ressembla pas alors à u pauvre animal tout trempé. Sortant tranquillement de l'abri de l'arbre, mon regard se posa aussitôt sur le ciel qui avait pris des couleurs quelques peu étrange. Serait-ce la fin de la journée ? Peut-être..
Un autre détail me réjouis par contre. La pluie avait supprimer la neige à plusieurs endroit et l'herbe avait réapparu. Tien, ça faisait un moment que je n'en avais plus vue ! Plongeant aussitôt mon bout du nez dans l'herbe, j'arrachai une touffe d'herbe que je mâchouilla tout en regardant autour de moi avant que l'étalon ne me parle du ciel. Il était magnifique et c'était vrai !
- Je suis d'accord avec toi ... Je n'avais jamais vu sa auparavant..
Oui, et ce n'était pas entre quatre planches de bois que j'en aurais eu l'occasion.

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